Numérotation de nos ancêtres

Dès que l’on commence des recherches généalogiques, se pose rapidement le problème du classement et du repérage parmi les générations. Dans ce contexte, il est indispensable de numéroter chacun de ses ancêtres. Il existe plusieurs systèmes de numérotation selon que l’on travaille en généalogie ascendante ou descendante. Cet article a pour but d’expliquer la numérotation retenue pour notre généalogie.

Pourquoi numéroter ses ancêtres ?

Dès lors qu’une généalogie s’étoffe un tant soit peu, on se retrouve vite confronté à des dizaines, puis des centaines de personnes, tant en ascendance directe qu’en descendance, les collatéraux s’ajoutant bien souvent plus vite que les ancêtres !

Ainsi en généalogie ascendante, le nombre des ancêtres double à chaque génération, et théoriquement à la 15ème génération, nous arrivons à 16 384 individus. Comme nos ancêtres ont eu des frères et sœurs, des amis et des témoins, le nombre d’individus étudiés pour une généalogie est très vite une problématique.

Dans ce contexte, il est indispensable de donner à chacun un numéro qui permette de les identifier facilement.

Nombre d’ancêtres par génération
Principe de numérotation des ascendants

Pour nos recherches, le système de numérotation Sosa-Stradonitz a été retenu. Ce système est le plus pratique et le plus utilisé pour l’établissement d’une généalogie ascendante.

La numérotation part de la personne dont on fait l’ascendance. Il s’agit en terme généalogique du « de-cujus » qui porte le numéro 1. Ce site internet étudie l’ascendance des 4 enfants du couple LE GALL du TERTRE / LEBOSSE qui sont numérotés 1a, 1B, 1C et 1D.

Numérotation Sosa-Stradonitz sur 4 générations

Le père porte le numéro 2 et la mère le numéro 3. Le numéro 4 est le grand-père paternel, le numéro 5 la grand-mère paternelle, le numéro 6 le grand-père maternel et le numéro 7 la grand-mère maternelle.

Et ainsi de suite…

  Remarques sur la numérotation Sosa-Stradonitz

  • Un chiffre pair désigne toujours un homme
  • Un chiffre impair une femme sauf bien sûr le numéro 1 qui peut-être un homme ou une femme
  • Le numéro d’un père est le double de celui de son enfant
  • Le numéro d’une femme est celui de son mari plus 1
  • Le numéro d’une mère est le double de celui de son enfant plus un
  • Le premier numéro d’une génération donne le nombre d’ancêtres à cette génération. Par exemple, le numéro 16 nous indique qu’il y a 16 ancêtres à la 5e génération
  • Chaque ancêtre a un numéro invariable
Identification des collatéraux, de leurs descendants et conjoints

Par nature, ce système de numérotation ne s’applique qu’aux ascendants directs. Les collatéraux n’ont pas de numéro. Or, selon les époques, une fratrie pouvait être très nombreuse.  Afin de distinguer chacun des frères, sœurs, demi-frères et demi-sœurs de nos ancêtres une lettre a été attribuée. Cette lettre est attribuée par ordre chronologique d’arrivée dans la fratrie.

Une lettre majuscule identifiera un homme alors qu’une lettre minuscule identifiera une femme

Pour identifier leurs descendances, nous nous sommes inspirés du système de numérotation descendante dite de Pélissier.

  Remarques sur la numérotation Pélissier

  • Le descendant a le numéro de son père ou de sa mère, plus une lettre attribuée en fonction de d’ordre de naissance
  • Les majuscules identifient des hommes et les minuscules des femmes
  • L’aîné des enfants du collatéral sera le 64A A (si c’est un garçon), et le second le 64 A b (si c’est une fille).
  • Un espace distingue chacune des générations

Pour identifier les conjoints de nos cousins, aucun système de numérotation étant efficient, nous avons procédés  de la façon suivante :

A la numération de notre cousin, par exemple le 64A, nous avons ajouté un trait d’union qui symbolise un lien.

Ce trait d’union est suivi d’un E1 pour Epoux ou Epouse, suivi d’un autre  trait d’union lui-même suivi par 00001 (exemple : 00064A – E1 – 00001). Sur la base du système de numération Sosa-Stradonitz le père de l’époux ou de l’épouse de notre cousin sera identifié par le numéro 00064A – E1 – 00002.

Lorsque nos cousins se sont mariés plusieurs fois un numéro identifiera l’ordre du mariage. Par exemple, la seconde épouse de notre cousin 64A sera identifiée par le numéro 00064A – E2 – 00001.

Numérotations des amis, témoins et autres individus

Enfin, et sur la base de ce même dernier principe du « lien », des lettres complémentaires seront utilisées pour identifier des individus n’ayant aucun lien de parenté : les amis (A ou a pour distinguer un homme et une femme), les témoins (T ou t), les officiers d’état-civil (O ou o), les parrains et les marraines (P ou m). Le cas échéant, ces lettres seront suivies d’un numéro lorsqu’ils sont multiples.

Exemple :
Le numéro 00064 – P – 00001 identifie le parrain de notre ancêtre 64 et  le 00064 – m – 00001 sa marraine.

Par ailleurs, sur le même principe d’insertion d’un lien, la femme du parrain de notre ancêtre 64 sera identifiée par le numéro 00064 – P – 0001 – E1 – 00001, et ainsi de suite.

La gestion des implexes

Un implexe, dans un arbre généalogique, est un même ancêtre apparaissant à plusieurs endroits de l’arbre. Par conséquent plusieurs numéros sont attribués à un même individu. Pour éviter tout doublon, le numéro le plus bas ou le plus simple est retenu.