L’étang de Trégu


L’étang de Trégu fait partie du quotidien de nos ancêtres du XIXe siècle. Malgré un aspect anodin, il va tragiquement marquer notre histoire familiale.

Localisation et description de l’étang de Trégu

L’étang communal de Trégu est localisé à 1 km à l’est du bourg de Plélan-le-Grand.

Plus précisément, Il se situe à une centaine de mètre  au sud du lieu-dit « Les Cannehils ».

Il s’agit d’une ancienne carrière de schiste pourpre utilisée pour la construction de l’église de Plélan-le-Grand et des anciennes halles (aujourd’hui la mairie).

Mis en eau, l’étang est alimenté par la Chèze. La source de ce ruisseau est située sur les terres proches de la route de Montfort-sur-Meu.

  Le schiste pourpre

De nombreuses bandes de schiste pourpre affleurent dans la vallée de la Chèze. Par le passé, ce matériau était fréquemment utilisé pour la construction. C’est cette roche qui donne un aspect rose/rouge si caractéristique à de nombreuses constructions de Plélan-le-Grand et de ses environs (voir la Chapelle des Rosais).

Un site anodin qui a bouleversé notre histoire familiale

L’étang de Trégu fait partie de l’environnement quotidien de nos ancêtres. En effet, il se situe sur la route principale qui relie les manoirs du Pont-Muzard et de Franquemont. Au XIXe siècle, ces lieux sont habités par les familles LE GALL du TERTRE et JEHANNE de QUEHELEC.

Malgré un aspect anodin, le site va pourtant marquer tragiquement notre histoire familiale. C’est en effet dans cet étang que Georges Hippolyte LE GALL du TERTRE (N° SOSA 64) est retrouvé noyé le 7 août 1849.

L’étang de Trégu aujourd’hui

Aujourd’hui l’espace est aménagé en espace de loisirs (pêche, parcours sportif avec ateliers, tables de pique-nique) et de culture (Animation Étangs d’art).

Seul un panneau sur les risques de noyade rappelle indirectement cet évènement tragique.

Etang de Trégu
Consignes de sécurité de l’étang de Trégu